Closons

Ce blog tient depuis presque un an, mais je vais le clore, tout comme Au Chat Allongé. Pourquoi ? J'étais là aux débuts du blog (2001 ?) et c'était intriguant. Maintenant, c'est tellement devenu conforme que je n'en ai plus envie. Il y a toujours le Journal Dévidoir et parler trop de soi, ça fait mal à la tête. Alors, voilà. Par anti-conformisme, par anti-envie, par anti-tout-personnel, je fermouille et verrouille. Tsa, bayarté !A la prochaine, amigos...

Losing my religion de REM revu est corrigé par Brandon & Co  !! enjoy !!

Music there :

Oh...  [Am] life is burger [Em]
It's burger than you
And you are [Am] not meal
The Quick that I will [Em] go to
The long road in my car [Am]
(Em) Oh no I've ate too [Dm] much
I am repu [G]

That's meal in the corner [Lam]
That's meal in the [Em] spotlight
Losing my promise (Am)
Trying to (Em) keep food away
And I (Am) don't know if I can do it
(Em) Oh no I've ate too (Dm) much
And it was too fat (G)
I thought that I heard you laughing (F)
I thought that I (G) heard you  (Am) drink
I (F) think I thought I saw (G) you (Am) smile

(G) Every mouthful (Am)
Every bite in (Em) my burger
I’m choosing steack or chicken (Am)
Trying to (Em) keep an eye on you
Like you (Am) were going to eat it all, all
(Em) Oh no I've said too (Dm) much
I’d better eat all (G)

Consider this (Am) Consider this (Em)
Burger of the century
Consider this (Am)
The bread that  (Em) brought me
To my knees red
(Am) What if all these dressings
Come  (Em) slipping aground
Now I've (Dm) ate too(G)  much
I thought that I heard you laughing (F)
I thought that I (G) heard you (Am) drink
I (F) think I thought I saw (G)you (Am)smile

But (F) that was just a dream, (G) (Am) eat, try, taste, eat
(F) That was just a dream
(G) Just a dream (Am) ... (G)
... of a burger

WAOUH ! j'y crois top pas, regardez :

Hi hi !

Et dire que j'allais abadonner mon blog, mécréante, ne vois-tu pas que tu es en première ligne ?

Bon. Mais vous pouvez aller faire un tour au Chat Allongé où c'est pépère !

Même si y'aura quelques articles en commun...

Je suis attaquée par un virus - sans doute - qui s'amuse à doubler mes mails :

C'est nul.

Chère Anne,

Je te remercie pour le marteau en mousse qui fait djoiiiing brrrrrrrriiiiik (*bruit de verre brisé*) quand on tape quelque chose avec. Ma tête est désormais en morceaux !

A bientôt

Avec toute mon affection

Julie

Chère Anne,

Votre cadeau a provoqué le rire dans le salon où la bouteille de lait de chèvre à été découverte. Vous connaissez décidément bien mes goûts ! Je souris encore... Vous êtes très drôle ! Merci !

Merci aussi pour les dix huit chants mongols :)

Bien à vous,

Julie

Oui oui, il faut bien couvrir cette rubrique laissée injustement à l'abandon !

Chers lecteurs, chères lectrices,

Permettez moi de vous présenter aujourd'hui Un animal doué de raison de Robert Merle. C'est un ouvrage que je qualifierait de complet. Pourquoi ?
- une intrigue politique
- une aventure à la frontière des espèces
- une narration profondément humaine

(perso, j'avais une vieille édition, avec les pages cornées et tout :))

Voici le résumé :
Aux États-Unis, des scientifiques travaillent sur la communication avec les dauphins. Ces études aboutissent et l'équipe du docteur Sevilla parvient à apprendre l'anglais à un couple de dauphins. Cependant, ces découvertes se font pendant la Guerre Froide et le gouvernement américain s'intéresse de très près à ces avancées, afin d'utiliser les dauphins à des fins militaires, risquant de provoquer la redoutée Troisième Guerre Mondiale.

Un extrait...
« Quand on pense que les États-Unis détiennent dans leurs arsenaux atomiques de quoi pulvériser non seulement tous leurs ennemis, mais toute la planète - eux-mêmes compris -, on est surpris de la persistance d’une fièvre obsidionale aussi délirante chez le peuple le plus puissant de la terre. Là aussi, il y a un grave symptôme, car l’idée de la guerre, et même d’une guerre d’agression, peut être un jour admise sans résistance par une population ainsi conditionnée, pour peu qu’elle lui soit présentée comme une guerre préventive contre un ennemi qui se prépare à l’anéantir. »

Quand on connaît la suite des évènements, la fin de la guerre froide, et l'état actuel des Etats-Unis, on se rend compte, au fond, que tout avait déjà été dit...

@ L'intrigue politique est donc tout à fait fascinante (c'est parfait pour les élèves de Tle en fait), surtout quand on connaît la suite... et puis, l'actualité américaine.

@ Une aventure à la frontières des espèces, quand on y connaît rien au dauphin, on en apprend plein, et c'est assez stupéfiant !

@ Une narration humaine : des personnages forts, avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs avis, leur caractère... Chacun leur indépendance d'esprit, enfin, c'est vraiment intéressant comme narration, parce que ça devient vraiment humain comme roman, on a pas le point du vue froid du scientifique d'un côté et du militaire de l'autre.

Voilà, lisez-le quoi.

En plus je viens de voir que ça a été adapté au cinéma ! Faudrait que je voie ce film.

A bientôt pour un nouveau livre ! (-_- elle va nous emmerder longtemps avec ça ?)

Chère Anne,

Je me suis donc trompée : vous êtes madame Anniversaire ! Et il paraît que vous adorez faire des cadeaux. Merci de vous être présentée ! Il me tardait de vous connaître.

Bien à vous,

Julie

Ben oui, tiens, je vais parler de tous les livres que je lis. Ca vous fait une belle jambe ? Tant mieux, il y en aura au moins une sur deux ! (wouf, ça vole loin ce matin !)

Aujourd'hui *prend un ton professoral* nous allons parler du très célèbre Col des mille larmes. C'est la suite de 153 jours en hiver, que je n'ai pas lu, du même auteur. J'ai vite découvert que la non-connaissance du premier ouvrage n'était en rien une entrave à la lecture du second.

    L'auteur, c'est Xavier-Laurent Petit qui adore voyager, et ça se voit.

Nous sommes en Mongolie et l'hiver mongol arrive (je mets en gras parce que dans le résumé du 4e de couverture, c'est écrit mongolien). C'est l'histoire d'une fille, Galsahn, qui attend le retour de son père, chauffeur de camion. Les premiers chapitres m'ont irrésistiblement fait penser à notre propre voyage en jeep : la poussière, la solitude dans la traversée du désert, la musique délivrée par un autoradio flambant neuf... Mais après, c'est inédit : je ne connais pas l'hiver mongol (pas encore) et ses températures glacées. Enfin bref, c'est un beau récit, parfois un peu lourd (mais c'est sans doute parce que c'est lu presque d'une traite - les enfants lisent peut-être en plusieurs fois). Ca fait plaisir de voir parler mongol, même si, bien sûr, l'écriture est francisée (sinon nous n'aurions pas la prononciation !). La famille est attachante, enfin, si vous avez l'occasion, lisez-le, c'est pas très long et ça fait voyager...

Dans notre prochain numéro : Un animal doué de raison (Robert Merle)
Dans notre numéro prochain prochain : La Horde de Contrevent (Alain Damasio)

En attendant, je vais nourrir le chat qui m'a refilé toutes ses puces et qui s'échinent à me manger par petits bouts. M'enfin.

Très chère Anne,

Vais-je devoir me répandre en remerciement jusqu'au jour de mes vingt ans ? ^^ Ce serait fort plaisant.

L'ouvrage que vous m'avez offert, je suis en train de le lire, et il me rappelle avec délice les moments vécus en Mongolie, je vous en suis très reconnaissante. (Même si dans le résumé on parle d'hiver mongolien plutôt que mongol.. mais passons).

Prenez soin de vous,

A bientôt,

Julie